Les randonnées de janvier 2025
- jeudi 30 janvier, village de Charonne, découverte d’un Paris « traditionnel" avec des « vrais » cafés, des petites maisons et immeubles de l’entre 2 guerres.
Un petit historique par notre guide François : "Le Paris antique a été bâti dans une cuvette entre 7 collines (Mont-Souris, Montagne Sainte-Geneviève, Butte aux Cailles, Mesnil-Montant, Belleville, Mont-Martre, Colline de Chaillot)"
"5 autres collines ont été répertoriées (Butte Bergevre, Passy, Buttes Chaumont, Mont-Parnasse et Charonne)".
"Le
village de Charonne, autrefois, était couvert de vignes. Son nom, en
gaulois, était « Karrona ». Le suffixe « ona »
désignait une source qui existait à l’époque. Ce village a été
rattaché à Paris en 1860 et, aujourd’hui, son « épine
dorsale » est la rue de Bagnolet."
Nous commençons notre circuit par la "rue du Repos"..!!!, jusqu'au tampographe Sardon, boutique originale
« galerie-atelier » où l'on peut trouver tampons en tous genres,
humoristiques, poétiques, toutes formes graphiques...
Nous entrons dans la Cité Aubry, avec ses jardins partagés et ses fresque street art, puis dans l'impasse pavé Riberolle, avec ses anciens ateliers industriels du 19ème siècle aujourd'hui maisons d'artistes.
Rue de Bagnolet, plusieurs curiosités, le porche de l'ancienne fabrique "Maison Pelletier Jonas & Rivet", spécialisée dans la "coupe de poils de lapins" à la fin du 19ème siècle, destinée à la chapellerie, puis nous passons devant la vitrine d'une librairie, au nom évocateur, "Le merle moqueur", installée dans un ancien entrepôt ; en face un restaurant style bistro de quartier, "le Quartier rouge".
Nous montons, enfin du dénivelé..., vers le cimetière du Père Lachaise, au point de vue ; nous entrons ensuite dans le "Jardine naturel", jardin biologique, planté d'espèces "indigènes", représentatives d'Ile de France ; une villa privé, la Villa Gidin" malheureusement fermée puis encore un jardin, le "square Henri Karcher", "accoché au flanc du cimetière du Père Lachaise, autrefois il y avait des vignes et des moulins à vent". Henri Karcher, chirurgien, homme politique, créateur de la brasserie Karcher.
Toujours rue de Bagnolet, l'ancienne gare de la petite ceinture "La Flèche d'or", aujourd'hui salle de concert, le nom vient de celui du train Paris-Londres entre 1926 et 1972. Nous passons devant l'hôtel "Mama Shelter", hôtel branché décoré par Philippe Starck, son nom évoque un lieu convivial, accueillant et chaleureux.
Nous atteignons l'église Saint-Germain de Charonne, son clocher tour date du 12 et 13ème siècle, particularité seule église avec Saint-Pierre de Montmartre a être bordée de son cimetière. Nous empruntons la rue Sainte Blaise, rue pavée très provinciale. Nous reprenons la rue de Bagnolet et passons devant 2 anciennes maisons de vignerons typique avec leurs escaliers en fer à cheval. Nous arrivons au Pavillon de l'Ermitage et au jardin de l'hospice Debrousse.
Nous arrivons sur la Place Edith Piaf, enfant de Belleville.
Enfin nous terminons par "la campagne à Paris", autrefois une cité ouvrière perchée sur les hauteurs de la Porte de Bagnolet, aujourd'hui un ilot de charmants pavillons avec leurs grilles en fer forgé et leurs murs de verdure.
Un grand merci à notre guide François pour cette balade dans cet ancien village parisien qui a gardé quelques trésors typiques...
- Mardi 28 janvier : direction Haras de Jardy
Encore une fois Bernard a convié le soleil et nous avons évité la pluie.
 |
12km
|
---------
- Mardi 21 janvier : direction Versailles
Par chance, nous avons bénéficié d'un beau soleil, si rare en ce moment..... Ce qui tente nos photographes...
---------
-Dimanche 19 janvier : organisée par Véronique A.
Randonnée longeant la Bièvre vers l’est, à partir de
Bièvres, puis boucle dans la forêt de Verrières, retour par Amblainvilliers et
Igny - randonnée à la journée avec pique-nique - 18,5km - 210 m de dénivelé positif.
Le temps est quasi glacial mais la marche nous réchauffe, nous prenons la promenade de la Bièvre, toujours aussi apaisante et bucolique quelque soit la saison...
Notre guide allie la marche avec quelques forts dénivelées et entretient nos connaissances du patrimoine parcouru....
L'histoire de Bièvres : "Ce village, au caractère rural, tire son nom de la rivière Bièvre (signifie "castor" en celte ; l’animal est d'ailleurs l’emblème du blason). La rivière a creusé une vallée peu profonde et agréable, protégeant la commune de la menace tentaculaire de la capitale. Bièvres y a vu arriver les Romains, passer les invasions et s’établir les Francs.
Au début du XIIème siècle, Louis VI réunit le village à son domaine royal et y développe la culture, l’élevage et la vigne. C’est le début d’une époque de grande prospérité où se multiplient les domaines agricoles, encouragés par le pouvoir royal et les grands établissements monastiques de Paris : c’est ainsi que l’Abbaye du Val de Grâce s'était établie à Bièvres, avant d’être transférée à Paris par la reine Anne d’Autriche.
Au XVIIIème siècle, Georges Mareschal, premier chirurgien du roi Louis XIV et fondateur de l’Académie de Chirurgie, devint Seigneur de Bièvre. C’est à lui que nous devons le blason du castor. D’autres grands chirurgiens ont résidé à Bièvres, comme Germain Pichault de La Martinière, chirurgien de Louis XV, Dominique Larrey, chirurgien de la Grande Armée de Napoléon 1er, puis son neveu le baron Larrey, chirurgien de Napoléon III.Bièvres a aussi été, loin du tumulte de la capitale, un havre pour les artistes et les intellectuels. Bertin, directeur du Journal des Débats, y tenait salon dans sa vaste propriété et Victor Hugo en a été l’hôte assidu (vu lors de notre randonnée du 15 décembre)."
Sur les hauteurs nous pouvons deviner le château de Marienthal :
"Construit en 1859 au hameau de Vaupéreux (« vallée des pierres » où était exploité la meulière), cet édifice de style renaissance en briques et pierres, dessiné en arc de cercle et orné de sculptures originales est pourvu d’un jardin d’hiver. Bâti à flanc de coteaux, le parc du château plonge sur la vallée de la Bièvre. Depuis 1915, il était la propriété de la famille Wildenstein (oeuvres d’art et écuries de courses). Il a changé de propriétaire récemment".
Nous entrons dans la Forêt de Verrières :
"La forêt de Verrières est implantée à l'extrême nord-ouest du Hurepoix, sur le versant nord de la vallée de la Bièvre et sur la partie sud du plateau de Villacoublay. ....La présence humaine dans le bois remonte au paléolithique moyen. ....
Au Moyen Âge la bourgade de Verrière est le domaine de l’abbaye de St-Germains-des-Prés, mais au milieu du XIIe siècle la propriété du bois était sujette aux disputes entre l’abbaye et les seigneurs locaux de Macy (devenu Massy). En 1168 le seigneur de Massy renonce à ses prétentions et la forêt revient intégralement aux religieux de Saint-Germain-des-Prés.
Henri IV est venu chasser dans le bois à plusieurs reprises. En 1630, le roi Louis XIII qui appréciait la forêt pour y chasser fit percer deux routes forestières encore utilisées aujourd'hui, l'une d'ouest en est, de Villacoublay à Verrières-le-Buisson et l'autre du nord au sud, de Châtenay-Malabry au hameau d'Amblainvilliers.
Louis XIV engloba le bois dans les territoires des « plaisirs du Roi » en 1682, en faisant une forêt royale qui est devenue une forêt domaniale. Comme ses prédécesseurs il allait y chasser de temps en temps. Il fit aménager le bois pour la chasse en créant en plus des deux routes, un obélisque et un pavillon de chasse. L’obélisque a donné son nom au carrefour principal du bois mais il a été détruit avec le pavillon durant la Révolution.
En 1875 fut construit par Serré de Rivières (Vauban de l’époque) dans la forêt un ensemble de fortifications destinées à défendre la vallée de la Bièvre et donc la capitale. Elles se composent d'un réduit central et de cinq batteries en arc de cercle : les Gâtines, Igny, Bièvres, la Châtaigneraie et le Terrier"
Nous découvrons effectivement les vestiges des batteries, 2 monticules et des arches marquant l'entrée plus ou moins visibles.
 |
Les 2 monticules
|
 |
A l'intérieur une branche tombée
|
L'heure de déjeuner approche et quoi de mieux que le carrefour de l'Obélisque dont les vestiges nous proposent table ronde et bancs...
"Les randonneurs de la table ronde", ont dit certains....
Nous sommes refroidis, il est temps de repartir à la recherche d'autres batteries puis d'atteindre Ablainvilliers et Igny.
Le château d'Amblainvilliers a été détruit, il ne reste que le clocheton des communs et la lucarne à foin. Autre patrimoine, un lavoir récemment restauré.
A Igny, nous passons devant l'ancienne Institution La Salle, qui aujourd'hui accueille des élèves de la maternelle au lycée. La mairie est l'ancien château d'Igny qui a appartenu à un peintre local Gustave Fayet, des panneaux retracent le château à cet époque et la peinture de G. Fayet. L'église Saint-Pierre présente un clocher en forme de tour, ancienne tour de guet au XIIIème siècle, nous ne pouvons y entrer...
 |
Lavoir |
 |
Eglise St Pierre
|
Agrandissement de clichés, à gauche "le potager du château d'Igny sous la neige", de G. fayet lui-même
à droite "G. Fayet et sa fille dans l'ancienne grange du château d'Igny au milieu de sa collection d'art moderne".
C'est l'heure du retour en reprenant le chemin de la Bièvre. Belle randonnée, merci à notre guide....
 |
18,7km... comme annoncé
|
---------
- Mardi 14 janvier : organisé par Bernard D. - direction Forêt de Meudon
Nous admirons en passant devant le cimetière de Chaville, un magnifique nid de frelons
Nous connaissons bien les chemins et pourtant Bernard nous a trouvé un super dénivelé... épreuve réussie pour tous....
sans oublier une descente vertigineuse vers l'étang de la Garenne...
avant la pause goûter bien méritée
en rentrant, nous croisons un couple original, une dame et son cacatoès blanc, qui un peu cabotin nous a fait une démonstration de son savoir parler....
---------
- Mardi 7 janvier : organisé par Bernard D. - direction Parc de Saint-Cloud
Et toujours l'arrêt au belvédère et goûter au Jardin du Trocadéro
---------
- 1er randonnée du dimanche 5 janvier : organisée par Françoise S.
Parcours de 12km avec dénivelés dans la forêt de Fausses
Reposes et le domaine national de Saint Cloud jusqu'au musée des
Avelines.
Nous avions visité le musée historique du domaine celui des Avelines couvre l'histoire et le patrimoine de la ville de Saint-Cloud.
Quelques photos, maquette du château de Saint-Cloud, peinture ...